Un p'tit bout de femme

Dimanche dernier, nous avons mangé chez elle, elle avait préparé un véritable festin (salade de papayes vertes avec mayonnaise, gratin (fait d'aubergine, de patates et de bananes plantain), une "paëlla", de la viande en sauce, et, une crème au chocolat avec le cacao de leur champ: après ca, on peut tenir un mois avec notre mpundu et nos haricots secs!) et elle nous a raconté, par petits bouts, ce qu'elle vit ici depuis plus de dix ans. Entre son arrivée et son départ d'Amérique Latine, elle a clairement vu une amélioration dans les conditions de vie des personnes, mais ici, elle dit que depuis son arrivée, la situation a peu évolué, en partie à cause des rebellions.

Parmi les activités et les nombreux services qu'elle rend (de même que de nombreux couvents du coin), elle tient avec deux autres soeurs congolaises tout un ensemble de batiments utilisés pour les recollections, retraites spirituelles, séjours de catéchistes du diocèse...Elle a aussi pour projet de monter une aumonerie dans l'Université où on travaille et s'occupe de former à un métier les filles mères des environs.
Devant l'immensité des besoins ici, et le temps que prend un simple projet, on aurait tendance à baisser les bras, mais avec elle, on apprend la patience et la satisfaction devant les petites choses... Devant nos impatiences, elle nous dit: "la patience, est la science de la paix"...Alors...
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