Magouilles en tous genres

Même en connaissant la grille de lecture des sociétés précaires (décrite rapidement sans le dernier message), il y a des choses qui nous échappent, et qui nous lassent parfois.
Par exemple à l'Université, on sait qu'il y a des détournements de fonds et même si cela est connu de tout le monde, rien n'est fait.

Chez nous, ça ferait longtemps qu'un tas de gens auraient été virés mais ici le licenciement est extrêmement rare (car si quelqu'un licencie une personne, tout le village lui tombe dessus...). L'impunité règne donc ici...

Les magouilles en tous genres sont quotidiennes ici, et franchement, c'est très fatiguant de devoir toujours surveiller (notre cuisinière, nos gardiens, les vendeurs...), de douter de tout ce que l'on peut nous dire, nous vendre, de devoir sans cesse redemander tous les jours que telle chose soit réparée...Heureusement, on commence à connaître le prix des choses, à savoir reconnaître les personnes de confiance et à pourvoir lâcher notre sac de temps en temps avec eux car parfois on aurait envie de baisser les bras...

Anne
1 Response
  1. maude Says:

    Je ne suis pas sur qu'en France, le bien commun soit mieux respecter. Patrick qui est fonctionnaire me donnait un exemple dernièrement. Son ordinateur devait être changé et on devait lui fournir un nouvel écran aussi. Sa tour a bien été remplacée mais son écran est resté le même. Quand il a l'a réclamé à l'informaticien, celui-ci a avoué qu'il l'avait pris pour son ordinateur personnel, chez lui!
    Peut être y a t-il plus de sanction possible ici mais les abus existent. Peut-être faudrait-il reconcevoir cette notion de bien commun pour que chacun puisse se sente déposséder quand quelque chose est volé. Une sorte de coopérative à l'échelle d'une université.