Voyage initiatique
Après le nouvel an, nous avons eu droit a 3 jours de vacances. Une missionnaire espagnole (Maria Mayo) nous propose alors de profiter de ces quelques jours pour partir en voyage, visiter un peu les alentours.
Nous partons avec joie le 2 janvier au matin pensant que nous allons seulement à 75 km d'ici (ce qui représente déjà trois heures de route quand tout va bien). C'est seulement après quelques minutes de route que nous apprenons que nous allons à Amadi, soit à 230 km de Isiro...Faites un peu le calcul, rajoutez le temps de quelques pannes et vous aurez le compte: 10 h de route...
On nous avait dit que les routes étaient mauvaises, on a testé pour vous. Une semaine après nous nous en remettons seulement. Donc nous sommes parti vers 6H, heu non 6H45 car la voiture avait un problème de démarrage... Pourtant cette voiture, incroyable comme elle est robuste (modèle : Defender, marque : Rover), c'est un tank déguisé en 4x4 de 20 ans d'age (moi je lui en donnais le double) mais résistant comme un roc. Bon le problème s'est que l'intérieur bah c'est un tank, avec sièges en métal... On a pris des coussins pour se protéger les fesses. Sur les routes françaises ça aurait très bien fait l'affaire, mais sur les routes congolaises, qui n'ont de routes que le nom, c'était un vrai supplice... Pourtant, tout le monde nous a dit que c'était une très bonne route pendant la saison sèche. Mais tout le monde la fait en moto pas en voiture (ils sont pas fou les gens...) Bref nous avons mis à peu près 10H aller et autant au retour pour faire 230km...à 9 dans la voiture, 3 devant 6 derrière. Heureusement qu'ils disaient que la« route était bonne »... Il faut dire que la grande vitesse de pointe qu'on a atteint une fois par trajet est de 80km/h sur une portion de route aménagée en piste d'atterrissage...
Heureusement on a pu faire une pause pour manger le midi d'une bonne heure à Poco et y visiter une belle église et se rassurer car on nous a dit que la portion qui restait était « bonne », résultat : elle était pire que la précédente. Il y avait des crevasses tous les 100 mètres ou des cailloux qui sont encore pire, et la voiture est obligée de les passer au pas... Heureusement les gens au bord de la route étaient contents de pouvoir nous faire signe et des enfants couraient derrière la voiture... Le soir en arrivant à Ndendule quel plaisir de sortir de notre boite, de déplier notre dos et nos jambes...10 heures assis et secoués en permanence...Un vrai voyage initiatique à l'Afrique profonde.
Nous partons avec joie le 2 janvier au matin pensant que nous allons seulement à 75 km d'ici (ce qui représente déjà trois heures de route quand tout va bien). C'est seulement après quelques minutes de route que nous apprenons que nous allons à Amadi, soit à 230 km de Isiro...Faites un peu le calcul, rajoutez le temps de quelques pannes et vous aurez le compte: 10 h de route...
On nous avait dit que les routes étaient mauvaises, on a testé pour vous. Une semaine après nous nous en remettons seulement. Donc nous sommes parti vers 6H, heu non 6H45 car la voiture avait un problème de démarrage... Pourtant cette voiture, incroyable comme elle est robuste (modèle : Defender, marque : Rover), c'est un tank déguisé en 4x4 de 20 ans d'age (moi je lui en donnais le double) mais résistant comme un roc. Bon le problème s'est que l'intérieur bah c'est un tank, avec sièges en métal... On a pris des coussins pour se protéger les fesses. Sur les routes françaises ça aurait très bien fait l'affaire, mais sur les routes congolaises, qui n'ont de routes que le nom, c'était un vrai supplice... Pourtant, tout le monde nous a dit que c'était une très bonne route pendant la saison sèche. Mais tout le monde la fait en moto pas en voiture (ils sont pas fou les gens...) Bref nous avons mis à peu près 10H aller et autant au retour pour faire 230km...à 9 dans la voiture, 3 devant 6 derrière. Heureusement qu'ils disaient que la« route était bonne »... Il faut dire que la grande vitesse de pointe qu'on a atteint une fois par trajet est de 80km/h sur une portion de route aménagée en piste d'atterrissage...
Heureusement on a pu faire une pause pour manger le midi d'une bonne heure à Poco et y visiter une belle église et se rassurer car on nous a dit que la portion qui restait était « bonne », résultat : elle était pire que la précédente. Il y avait des crevasses tous les 100 mètres ou des cailloux qui sont encore pire, et la voiture est obligée de les passer au pas... Heureusement les gens au bord de la route étaient contents de pouvoir nous faire signe et des enfants couraient derrière la voiture... Le soir en arrivant à Ndendule quel plaisir de sortir de notre boite, de déplier notre dos et nos jambes...10 heures assis et secoués en permanence...Un vrai voyage initiatique à l'Afrique profonde.
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